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La profession d’hygiéniste bucco-dentaire est désormais reconnue

La profession d’hygiéniste bucco-dentaire est officiellement reconnue en Belgique depuis la publication ce vendredi d’un arrêté au Moniteur. Le projet est porté depuis 15 ans par les principales associations de dentistes. Bien qu’elle regrette certaines faiblesses dans l’arrêté de la ministre De Block, la société de médecine dentaire ne veut pas taire « son enthousiasme ». Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de turbine dentaire et turbine avec lumière sur notre site.

 

 

Ces nouveaux professionnels pourront accomplir des actes de base tels qu’un examen de la santé dentaire du patient, établir un plan de soins préventifs ou encore accomplir un nettoyage des dents. Sur prescription, ils pourront aussi administrer certaines anesthésies locales ou enlever des sutures et pansements. Ils pourront également côtoyer directement le dentiste et se charger d’administrer un médicament, réaliser une radio ou encore appliquer des pansements. Comment se déroule une séance pour me détartrer les dents ?

 

Ces praticiens devront suivre une formation de bachelier en trois ans. Celle-ci existe déjà en Flandre, où les premiers diplômés sont attendus en juin 2019. Raison pour laquelle il était urgent de reconnaître la profession, afin que les étudiants puissent faire des stages avant leur sortie. En Fédération Wallonie-Bruxelles par contre, on a préféré attendre la reconnaissance avant de lancer les formations. La première devrait être proposée à Liège à partir de septembre 2019.

 

Malgré quelques couacs, la société de médecine dentaire ne cache pas son enthousiasme. « C’est l’aboutissement de 15 années de travail, cela facilitera l’accès aux soins bucco-dentaires d’un public fragilisé », se réjouit Michel Devries, son président.

 

Les fédérations de dentistes, au nord et au sud du pays, regrettent tout de même que la ministre De Block n’ait pas suivi l’entièreté de leurs avis. « Il était recommandé que l’hygiéniste bucco-dentaire travaille en équipe, sur prescription du dentiste alors qu’il dispose finalement d’une plus large autonomie », explique M. Devries.

 

La question du financement est également un point noir. « Cette profession va s’occuper de besoins non couverts pour le moment, il faut donc plus de budget pour les remboursements, mais Mme De Block n’a pas prévu un euro de plus pour les soins dentaires. » La question du remboursement doit par ailleurs encore être discutée au niveau de l’Inami.

 

 

 

 

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02/04/2018
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