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Les Royens obligés de serrer les mâchoires avec la pénurie de dentistes

En arrivant à Fresnoy-en-Chaussée il y a quatre ans, Sonia Prache a dû serrer les dents. La jeune mère de famille, originaire du Nord, a dû batailler pour obtenir un rendez-vous chez le dentiste. Un seul exerce encore à Roye. « Aucun dentiste n’a voulu nous prendre dans les environs. Nous avons tenté à Roye, à Montdidier, à Moreuil… Nous avons été obligés de garder le dentiste de mon mari, à Chaulnes. » Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de turbine dentaire et turbine avec lumière sur notre site.

 

 

La situation a étonné la jeune femme, habituée à être reçue rapidement. « Je suis de Lille et là-bas, vous prenez rendez-vous pour dans une ou deux semaines. Ici, si vous y arrivez, vous n’aurez rien avant mai. Il n’y a plus personne. » Et gare aux urgences. « J’ai eu une dent qui se déchaussait pendant ma grossesse. J’ai dû me disputer pour obtenir un rendez-vous à Chaulnes. Ici, vous ne trouverez même pas un dentiste de garde à l’hôpital. » Quelles sont les caractéristiques de Cristofoli® Caméra intra orale ?

 

Un patient de Rosières-en-Santerre victime d’une rage de dents a connu les mêmes mésaventures. Il a appelé différents cabinets dentaires : Rosières, Chaulnes, Bray-sur-Somme, Roye, Montdidier… Sans obtenir aucun rendez-vous ! Seul un dentiste d’Albert (situé à 27 km) a bien voulu s’occuper de lui en urgence, vu son état. Il ne le reverra pas avant le mois de mai.

 

Le seul dentiste à Roye, Christophe Dage, est installé depuis 1996. « À l’époque, nous étions quatre praticiens, accueillant des collaborateurs », autrement dit, de jeunes diplômés en chirurgie dentaire qui acquièrent ainsi leur première expérience. Mais depuis 2005, « c’est extrêmement compliqué de trouver un collaborateur » pour celui qui est seul praticien de la Cité gastronomique depuis le début des années 2010.

 

Enfin, « les étudiants qui ont passé 6 années d’études à Reims ou à Lille n’ont pas forcément envie de s’installer à la campagne ». Résultat, aujourd’hui il reçoit en moyenne 40 à 45 patients par jour, « car j’ai deux fauteuils et que je suis entouré de trois personnes extrêmement compétentes. Je ne peux pas me permettre de perdre de temps ». Petite lueur d’espoir, cette année, Christophe Dage est accompagné d’une étudiante qui le remplace pendant ses congés et devrait bientôt collaborer, une année ou deux avec lui.

 

 

 

 

 

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30/03/2018
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