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Soins dentaires : la société Incisiv rappelée à l'ordre

C'est l'histoire d'un ratage. Celle d'une société à but social et solidaire, Incisiv, qui a permis de soigner les dents de plus de 8 000 personnes âgées dépendantes et qui risque de se retrouver en redressement judiciaire. Sauf si le courrier adressé à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ou si la pétition lancée contre l'ordre national des chirurgiens-dentistes aboutit. « Nous déposons aujourd'hui une requête au tribunal de commerce, explique le docteur Agnès Gepner, fondatrice d'Incisiv, qui emploie 18 personnes. Nous ne serons pas en mesure de payer les salaires en août. » Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de turbine dentaire et turbine avec lumière sur notre site.

 

 

Incisiv est né en 2013 d'un constat : rares sont les maisons de retraite qui font venir un dentiste. L'entreprise a eu l'idée de proposer à des praticiens libéraux un partenariat : elle s'occupe de la prise des rendez-vous, fournit la logistique (appareil de radio, d'aseptisation, fauteuil, outils...) et l'assistante dentaire ; le professionnel de santé n'a plus qu'à venir avec ses compétences. Trois cent cinquante Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) font désormais appel à ses services. Incisiv intervient également à domicile. Quelle est l'utilité d'une loupe binoculaire?

 

Problème, en mai, l'ordre départemental des chirurgiens-dentistes convoque trois des sept dentistes qui travaillent avec Incisiv en Ile-de-France. « Ils ont été menacés de radiation s'ils continuaient leur collaboration », explique le docteur Gepner. Il est reproché aux praticiens de ne pas avoir demandé d'autorisation pour travailler en dehors de leur cabinet. Tout en reconnaissant que l'ordre a pour vocation de veiller au respect de la qualité des diplômes et des soins, Incisiv regrette un conservatisme inadapté au vieillissement de la population.

 

Dans une pétition mise en ligne la semaine dernière sur Change.org, il dénonce « un code de déontologie datant de l'après-guerre ». Contrainte de réduire son activité de moitié en juin et juillet — « alors que nous avons des demandes d'interventions en liste d'attente » —, la petite société de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), qui a réalisé un chiffre d'affaires de 480 000 € en 2016, craint de devoir déposer le bilan. La solution pourrait venir du ministère de la Santé. « Il faudrait que l'on puisse se constituer en centre de santé mobile », explique Agnès Gepner. Ce dispositif nécessite une décision ministérielle. « J'ai demandé un rendez-vous et j'attends une réponse », précise la fondatrice d'Incisiv.

 

 

 

 

 

L'examen radiologique panoramique

 

 



24/03/2018
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