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Le cabinet dentaire reçoit en moyenne une douzaine de patients

Ces patients-là n’ont rien, ni argent pour se payer des soins bucco-dentaires, ni couverture sociale. Démunis, ils n’ont guère d’endroits où se faire soigner. C’est la mission que s’est donnée le cabinet dentaire humanitaire de Franche-Comté, installé 10, avenue Fontaine-Argent : chaque jeudi après-midi, des chirurgiens-dentistes viennent là, bénévolement, pour soigner hommes, femmes et enfants. Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de Lampe de diagnostic sur www.athenadental.fr

 

 

La structure est née il y a vingt ans. Tout est parti d’une idée lancée par le couple Jacques et Françoise Grosperrin qui s’inspirait d’une association née à Lyon : France Humanitaire. L’envie de créer un cabinet dentaire du même type à Besançon a germé, portée par Jean-Louis Bloch, alors président du conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Doubs. « On a démarré comme ça, se souvient François Quichon qui était à l’époque trésorier du conseil de l’ordre. Il a fallu trouver des locaux, du matériel. » Pouvez-vous nous recommander un micro moteur dentaire ?

 

C’est France Humanitaire (avec l’aide financière du conseil départemental et du conseil de l’ordre) qui permet de payer le loyer et les frais de fonctionnement. Le reste doit beaucoup aux dons : des professionnels qui laissent leur matériel, des laboratoires de prothèses qui fabriquent gracieusement des appareils mobiles, de « certains fournisseurs de matériel dentaire » et de nombreux praticiens. Dent noire

 

Mais le principal atout de la structure réside dans son réseau : au début de l’aventure la quasi-totalité des dentistes bisontins, soit plus de 80 professionnels, venaient chacun leur tour soigner ces patients précaires. Ils sont une soixantaine aujourd’hui, venus de tout le département. « Au début nous recevions beaucoup de sans domicile fixe, explique François Quichon.

 

En fait il n’y a qu’à regarder notre salle d’attente et l’on sait où il y a des guerres et de la misère. On reçoit aussi ceux qui n’ont pas les moyens de payer une complémentaire. » L’objectif est bien sûr de soigner, dans l’urgence le plus souvent : des abcès, des caries qui touchent le nerf. « Mais c’est aussi de faire prendre conscience à nos patients que leur apparence physique est importante, que l’image qu’ils renvoient d’eux joue un rôle essentiel dans leur insertion ou leur réinsertion ».

 

 

 

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03/01/2018
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