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L’assurance pour les soins dentaires est plombée

Le Grand Conseil a consacré jeudi sa matinée à débattre de deux initiatives populaires qui ont déjà fait les gros titres dans les médias. Tant l’initiative des médecins genevois «Garantir le secret médical pour tous protège mieux la société» que celle du Parti du travail (PdT) «Pour le remboursement des soins dentaires» n’ont pas su convaincre une majorité. Mais dans les deux cas, le parlement élaborera un contre-projet qui sera soumis à la population en même temps que l’initiative. Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de Lampe de diagnostic sur produits dentaires.

 

 

L’initiative du PdT, qui avait recueilli 18 000 signatures, a été bien malmenée par ses détracteurs. Elle propose de créer une assurance cantonale pour couvrir les soins dentaires de base en la finançant par le biais d’un prélèvement analogue à celui de l’AVS (moitié moitié salarié et employeur). Le budget de l’Etat se chargerait de la part de ceux qui ne travaillent pas. Coût total annuel: environ 200 millions. «Renchérir le prix du travail pour financer une assurance qui n’améliore pas la situation, ce n’est pas raisonnable», estime le PLR Pierre Conne, lui-même médecin. Car, exemples étrangers à l’appui, il assure que la santé buccale n’est pas liée au revenu mais au niveau de formation. Qu'est-ce que le moteur à air ?

 

Sur les bancs d’en face, on trépigne. «La qualité de la dentition est un révélateur des inégalités sociales», déclare Jean Batou (Ensemble à Gauche), rapporteur de minorité. Le socialiste Christian Frey rappelle qu’une enquête montre que 15% des Genevois renoncent à des soins de santé – très majoritairement des soins dentaires – pour des raisons économiques. Le taux est même de 30% pour les revenus de moins de 3000 francs. Mauro Poggia, le ministre de la Santé, ne veut toutefois pas de cette assurance. Dent noire

 

Trop chère, pas assez efficace, pas praticable, il estime que Genève en fait déjà beaucoup en la matière, tant pour les enfants que pour les bas revenus. La messe est dite pour l’initiative, refusée par 57 voix contre 30, mais la nécessité de lui opposer un contre-projet s’impose (67 oui contre 21 non). «Notamment parce que l’initiative risque sans cela d’être acceptée en votation populaire et qu’il y a des choses à faire», reconnaît le PDC Bertrand Buchs.

 

 

 

 

Voie royale pour l’initiative dentaire

 



04/12/2017
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