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Quels gestes d’hygiène pour notre langue ?

Lorsque la cavité buccale est saine, elle abrite environ 700 espèces de bactéries qui vivent en équilibre et en parfaite harmonie avec nous », explique l’Association dentaire française (ADF). Elles sont toutes bénéfiques pour notre santé. En effet, « elles nous aident à digérer, produisent des vitamines dont nous avons quotidiennement besoin, et empêchent la fixation des bactéries étrangères provenant de notre environnement, lesquelles peuvent provoquer des maladies parfois graves ». Comme par exemple le cancer de la langue. Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de turbine dentaire et turbine avec lumière sur notre site.

 

 

Mais les bactéries locales peuvent également avoir un effet néfaste sur notre santé. Lorsque le brossage dentaire n’est pas suffisant ou encore si la salivation qui permet le nettoyage des muqueuses est diminuée. Alors, « certaines bactéries buccales vont se développer plus que d’habitude, former la plaque dentaire et créer un déséquilibre », détaille l’ADF. « Plus nombreuses, ces bactéries vont devenir pathogènes et produire des substances néfastes. » Les conséquences sont alors variées, allant de la mauvaise haleine aux caries en passant par des maladies de la gencive (gingivites) ou de l’os de soutien des dents (parodontites). Loupes chirurgicales, aides optiques pour chirurgiens

 

En temps normal et chez une personne en bonne santé, l’équilibre du microbiote buccal et lingual se maintient tout seul. C’est pourquoi, « le brossage de la langue ne doit pas être systématique au quotidien et doit être préconisé dans un cadre thérapeutique précis ». Car il peut « altérer sa surface et déséquilibrer les relations entre les populations bactériennes », indique l’AFD. En effet, la langue s’auto-nettoie régulièrement par le biais de la déglutition, qui survient entre 1 500 et 2 000 fois par jour. « A chaque fois, la langue recouverte de salive frotte le palais. La prolifération bactérienne est alors entravée et les bactéries qui restent fixées sur la langue continuent de nous protéger », note l’ADF.

 

Quelques exceptions se produisent toutefois. En cas de diminution de la salivation par exemple, due notamment à des épisodes fébriles ou infectieux des voies aérodigestives supérieures. Mais aussi si elle est villeuse. Cette situation est fréquente chez les fumeurs qui salivent moins que les non-fumeurs. Les papilles agressées par le tabac s’allongent ce qui favorise la rétention des débris et des bactéries. Ou enfin, en cas de mauvaise haleine d’origine buccale. Dans ces cas, associé à un brossage des dents, celui de la langue peut avoir un effet bénéfique.

 

 

 

 

 

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01/02/2018
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