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Optique, dentaire, auditif : l'illusion de la gratuité

Pourquoi opter pour une mutuelle couvrant plus que les garanties minimum  des contrats économiques ? Pour vous prémunir contre des risques financiers non couverts par les mutuelles d’entrée de gamme... Car les mutuelles économiques ne remboursent aucune somme au-delà du ticket modérateur. Le Premier ministre Édouard Philippe promet un reste à charge zéro pour les patients d'ici 2022. L'équation financière s'annonce déjà compliquée. Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de Bec à gaz sur matériel dentaire.

 

 

L'objectif du gouvernement est de « rompre le cercle vicieux du renoncement aux soins », a assuré le Premier ministre. Aujourd'hui, environ 8 % des dépenses totales de santé sont à la charge des patients, soit 300 euros par an et par personne. Ce chiffre grimpe à 23 % lorsque l'on considère seulement les soins dentaires, et peut même atteindre 40 % pour les lunettes, et jusqu'à 56 % pour les prothèses auditives. L'économiste de la santé Thomas Barnay, professeur à l'université Paris-Est Créteil considère que « l'intention est excellente, l'accès au soin étant un vecteur très important d'inégalités sociales ».

 

Les forfaits d’entrée de gamme des mutuelles-santé ne vous couvriront pas en cas de soins dentaires importants, et ne vous financeront pas non plus une paire de lunettes de marque. Les forfaits économiques ne vont jamais au-delà du remboursement du ticket modérateur, lequel reste très faible, surtout en matière de dentaire et d’optique. En choisissant contrat dans lequel la cotisation mensuelle est de 40 € environ (ou plus) pour une personne seule, vous pourrez compter sur une couverture plus confortable dans ces domaines très vite coûteux.

 

Son idée : stimuler la concurrence entre ces dernières via des contrats types qui permettraient une meilleure lisibilité des contrats pour les assurés. Durant la campagne, une source proche de l'actuel président expliquait au Point que Macron entendait faire baisser les prix des soins en favorisant la concurrence non seulement chez les mutuelles, mais également chez les fournisseurs et les professionnels de santé. Cela reviendrait à libéraliser un pan entier de notre système de santé. Du côté du ministère, on considère qu'il est « trop tôt pour donner des éléments précis concernant le financement, sachant que le zéro reste à charge est prévu à horizon 2022 ». 

 

 

 

 

 

 

Le flou règne dans les tarifs des soins de santé

 



09/08/2017
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